"L'Union européenne devrait favoriser... l'utilisation des patrimoines criminels confisqués au bénéfice de la communauté" cit. Commission européenne contre le crime organisé

jeudi 28 juin 2012

La tribune : Agir contre la corruption

Quatre-vingt-deux magistrats ont cosigné une tribune dans laquelle ils s'alarment de l'abandon de la lutte contre la grande délinquance financière. Voici leur texte et la liste des signataires.


FLARE France s'associe pleinement à cette tribune (mais ne peut la signer en l'absence de statut associatif en France) tout en signalant que les mesures prônées manquent de confiscation et de réutilisation à des fins sociales. En Italie, par exemple, il existe une confiscation par équivalence pour les actes contre l’intégrité publique : le condamné paie à hauteur de l'enrichissement même si la justice ne prouve pas l'origine illégale des fonds. Enfin, les biens des corrompus doivent revenir à la société civile comme c'est le cas Italie et en Serbie dans le cas du crime organisé (cf. Confiscation-redistribution et Pétition réutilisations des biens confisqués aux corrompus).

Tandis que le nouveau président de la République s’est engagé à promouvoir une « République exemplaire », le temps nous semble venu d’attirer l’attention sur les mesures indispensables pour renforcer la confiance des citoyens dans les institutions et ceux qui en ont la charge.
La décennie qui s’achève a vu se déliter les dispositifs de prévention, de détection, d’alerte et de répression de la corruption mis en place dans la période précédente, comme si les exigences de probité et d’égalité de tous devant la loi s’étaient dissoutes dans la crise, comme si le pacte républicain ne passait pas d’abord par la confiance des citoyens dans leurs représentants et les agents publics. Nous affirmons que ce serait une grave erreur de le croire.

Après cette longue période marquée, notamment, par la volonté de dépénaliser à toute force le droit des affaires, par le désengagement des services de l’Etat de ses tâches de contrôle et de détection des manquements aux règles qui régissent les marchés publics - zone de risque majeur en matière de corruption - par la tentative avortée de supprimer le juge d’instruction, par les obstacles dressés par la réforme du secret défense, par l’impuissance des Etats à mettre au pas les paradis fiscaux, par la complaisance trop souvent induite par le statut du parquet, il est urgent de remobiliser la puissance publique sur cet objectif central.

Pour refonder la politique de lutte contre la délinquance financière et la corruption, il n’est nullement besoin de multiplier les nouveaux dispositifs ; il faut d’abord utiliser ceux qui existent et développer leurs attributions, à partir de trois objectifs.

Le premier consiste à se doter de véritables outils de prévention et de détection des atteintes à la probité. En particulier, l’indépendance du service central de prévention de la corruption (SCPC) devra être renforcée, en le constituant en véritable autorité en charge notamment de l’évaluation des dispositifs anti-corruption mis en place au sein des institutions de l’Etat, des collectivités territoriales et des structures hospitalières. Un organe indépendant de contrôle des marchés publics les plus importants doit aussi impérativement voir le jour.

Le deuxième objectif est de compléter l’arsenal juridique de lutte contre la criminalité économique et financière. Ainsi, une nouvelle infraction d’enrichissement illicite, recommandée par la Convention des Nations-Unies contre la corruption à laquelle la France est partie, devra être envisagée, qui viendra sanctionner, pour les responsables publics, la non justification de leurs ressources ou de leurs patrimoines. La transposition des traités internationaux concernant les actes de trafic d’influence commis au préjudice d’un Etat étranger devra être assurée, tandis que la jurisprudence de la Cour de cassation sur la prescription des infractions dissimulées, telles que l’abus de bien social, devra être enfin inscrite dans la loi. La réforme du statut du ministère public vers plus d’indépendance constituera en outre un levier majeur d’action, tandis qu’il restera à prévoir une modalité élargie de constitution de partie civile pour les infractions d’atteinte à la probité, afin de vaincre une éventuelle inertie du parquet.

Enfin, les moyens d’enquête doivent être adaptés à la réalité de cette criminalité et mieux coordonnés. Les Juridictions Interrégionales Spécialisées (JIRS) devront être renforcées, notamment par l’affectation de magistrats spécialisés dans la délinquance économique et

financière. La procédure de levée du secret défense, qui, à plusieurs reprises, a montré ses limites, devra être réformée. Des « groupes » financiers devront voir le jour au sein de toutes les directions départementales de sécurité publique (DDSP) pour les affaires de moyenne importance, ce qui permettra de recentrer les services régionaux de police judiciaire (SRPJ) sur le traitement des affaires financières les plus complexes.

Au-delà des discours de réprobation, fussent-ils sincères, c’est bien sur des mesures concrètes que s’évaluera l’efficacité de la lutte contre la corruption.

Signataires

Organisations

- Anticor
- Association des jeunes magistrats (AJM)
- Association Française des Magistrats Instructeurs (AFMI)
- Sherpa
- Syndicat CGT-Police – SGAP de Paris
- Syndicat de la magistrature (SM)
- Transparence Internationale - France
- Union syndicale des magistrats administratifs (USMA)

Professionnels
- Gilles Accomando, président du tribunal de grande instance d’Avignon, ancien magistrat financier
- Eric Alt, conseiller référendaire à la Cour de cassation, coauteur de L’esprit de Corruption, Ed. Le Bord de l’Eau, 2012
- Christian Amiard, ancien commissaire divisionnaire, ancien chef de la Direction nationale des investigations financières (DNIF)
- Thierry Azéma, vice-président chargé de l’instruction à Marseille, JIRS
- Fabienne Atzori, première vice-présidente chargée de l’instruction à Lille, JIRS financier
- David Bénichou, vice-président chargé de l’instruction à Paris, pôle financier JIRS
- Jean-Michel Berges, vice-président chargé de l’instruction à Nanterre
- Marie-Odile Bertella-Geffroy, vice-présidente chargée de l’instruction à Paris, pôle santé publique
- Jean-Luc Blachon, vice-procureur à Marseille, JIRS
- Patrice Blanc, vice-président chargé de l’instruction à Créteil, service financier
- Nicolas Blot, vice-président chargé de l’instruction à Paris
- Matthieu Bonduelle, juge d’instruction à Bobigny, président du Syndicat de la magistrature
- Jean-Luc Bongrand, vice-président chargé de l’instruction à Paris, pôle financier
- William Bourdon, avocat, président de l’association Sherpa
- Michel Bouvier, professeur des universités
- Marc Brisset-Foucault, procureur de la République adjoint à Versailles, ancien juge d’instruction financier
- Anthony Caillé, policier à la DRPJ de Paris, membre de la CGT-Police
- Ida Chafaï, juge d’instruction à Lille, pôle financier
- Paul Chaumont, conseiller référendaire à la Cour de cassation, chambre criminelle
- Denis Chausserie-Laprée, vice-procureur à Bordeaux, section financière
- Claude Choquet, vice-président chargé de l’instruction à Marseille, pôle financier JIRS
- Géraldine Chavrier, professeur de droit public et directrice du département public à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne
- Sophie Clément, vice-présidente chargée de l’instruction à Paris, pôle financier
- Philippe Coirre, conseiller à la Cour d’appel de Paris, ancien juge d’instruction au pôle antiterroriste
- Marie-Pierre Cordier, magistrate
- Michel Coste, vice-procureur à Lyon
- Anne Crenier, magistrate, ancienne présidente du Syndicat de la magistrature
- Jean-Françis Créon, vice-procureur à Lille, JIRS
- Claire d’Urso, vice-présidente chargée de l’instruction à Bobigny, présidente de l’AFMI
- Guillaume Daïeff, vice-président chargé de l’instruction à Paris, pôle financier JIRS
- Jacques Dallest, procureur de la République de Marseille
- Philippe Dorcet, vice-président chargé de l’instruction à Marseille, JIRS
- Charles Duchaine, vice-président chargé de l’instruction à Marseille, JIRS

- Marie-Christine Esclassan, professeur des universités
- Alexa Fricot, vice-présidente chargé de l’instruction à Lille, pôle financier
- Alain Gallaire, vice-président chargé de l’instruction à Versailles
- Pascal Gand, juge d’instruction à Paris, pôle de la santé publique
- Jean-Jacques Gauthier, vice-procureur à Lyon
- Jacques Gazeaux, vice-président chargé de l’instruction à Nanterre
- Jean-Michel Gentil, vice-président chargé de l’instruction à Bordeaux, JIRS
- Corinne Goetzmann, vice-présidente chargée de l’instruction à Paris, JIRS
- Eric Halphen, vice-président au tribunal de Paris, ancien juge d’instruction financier, président d’honneur d’Anticor
- Jean-Marc Herbaut, vice-président chargé de l’instruction à Lille, JIRS
- Benoist Hurel, auditeur à la Cour de cassation
- Marc Janin, conseiller à la Cour d’appel de Rennes
- Jean-Paul Jean, avocat général près la Cour d’appel de Paris
- Brigitte Jolivet, vice-présidente chargée de l’instruction à Versailles
- Claire Le Bonnois, conseillère à la Cour de Lille, ancien cadre du ministère des finances, ancien juge d’instruction financier
- Michel Lernout, avocat général près la Cour d’appel de Paris
- Benoît Lhuisset, vice-président chargé de l’instruction à Rennes, JIRS
- Irène Luc, conseillère à la cour d’appel de Paris, co-auteure de L’esprit de Corruption, Ed. Le Bord de l’Eau, 2012
- Damien Martinelli, vice-procureur à Marseille, JIRS
- Dominique Mirkovic, vice-procureur à Marseille, JIRS
- Noémie Nathan, juge d’instruction à Paris, pôle financier
- Christophe Perruaux, vice-président chargé de l’instruction à Marseille, JIRS
- Jean-Paul Philippe, ancien chef de la brigade centrale de lutte contre la corruption
- Alice Picot, substitut à Lille, section financière
- Aurélie Poirier, juge d’instruction à Evry, présidente de l’Association des jeunes magistrats
- Henri Pons, président de Cour d’assises, ancien juge d’instruction financier
- Armand Riberolles, inspecteur des services judiciaires, ancien juge d’instruction financier
- Marc Robert, procureur général près la Cour d’appel de Riom
- Jean-Louis Périès, premier vice-président à Créteil, ancien juge d’instruction JIRS
- Raphaël Poli, maître de conférences à sciences-po
- Noël Pons, ancien membre du service central de prévention de la corruption, auteur de « la corruption des élites – expertise, lobbying, conflits d’intérêts », Paris, avril 2012, ed. Odile Jacob
- Fabienne Pous, vice-présidente chargée de l’instruction à Paris
- Patrick Ramaël, vice-président chargé de l’instruction à Paris
- Jean-Philippe Rivaud, substitut général à la cour d’appel d’Amiens, référent en matière d’environnement, de santé publique et de criminalité organisée liée
- Fabrice Rizzoli, chercheur, secrétaire général de l’observatoire géopolitique des criminalités, représentant de FLARE en France, auteur du « petit dictionnaire énervé de la mafia », 2012
- Christophe Seys, vice-président à Rennes, président du tribunal correctionnel JIRS
- Xavière Siméoni, conseillère à la cour d’appel de Paris, ancienne juge d’instruction JIRS financière
- Vincent Sizaire, juge d’instruction à Bobigny
- Stéphane Thibault, vice-président chargé de l’instruction à Rennes, JIRS
- Gilbert Thiel, premier juge d’instruction à procureur au TGI de Marseille, section des affaires criminelles et des règlements
- Bernard Thouvenot, premier vice-procureur à Paris, pôle financier
- Serge Tournaire, vice-président chargé de l’instruction à Paris, pôle financier JIRS
- François Touron, vice-procureur à Rennes, JIRS
- Marc Trévidic, vice-président chargé de l’instruction à Paris, pôle antiterroriste
- Benoit Vandermaesen, vice-procureur au TGI de Marseille, section des affaires criminelles et des règlements
- Mario Vaudano, magistrat, ancien membre de l’OLAF
- Christian Vennetier, vice-procureur à Bordeaux, JIRS


mercredi 27 juin 2012

La mafia, première banque d'une Italie en crise


Avec 65 milliards de liquidités, les mafias représentent parfois la seule possibilité de prêts pour les petits commerçants victimes de la crise. Une aubaine pour le crime organisé.
La mafia ne connaît pas la crise, au contraire, elle en profite. D'après le rapport annuel de l'association italienne SOS Impresa, la mafia a accéléré son développement et représente désormais la première banque du pays avec 65 milliards d'euros de liquidités.
Pour l'association, l'extorsion menée par des groupes criminels est même devenue une «urgence nationale». Profitant de la restriction du crédit par les banques, les organisations mafieuses ont en effet accentué leur pression sur les petits commerçants. Ces derniers cèdent pour contracter des prêts à des taux d'intérêts exorbitants.
«Alors que la crise a miné la confiance des banques, les mafias arrivent avec leurs liquidités, issues d'activités criminelles et sont les seules prêtes à prendre des risques, explique Eric Vernier, spécialiste du blanchiment de capitaux et chercheur associé à l'IRIS. Pour les commerçants et les artisans, elles représentent leur seule possibilité de prêts et l'unique moyen de sauver leur entreprise et les emplois.»Pour lire la suite...

mardi 26 juin 2012

Mémoire, victime : Veronica Guerin

Alors que RSF déclare que le crime organisé a fait main basse sur l'information et que FLARE France a créé la soirée de la mémoire et des victimes du crime organisé, il convient, en ce 26 juin, de se rappeler d'une journaliste irlandaise.

En 1994,
Veronica Guérin, à cause de ses articles sur narcotrafic en Irlande est fortement menacée : remise de projectiles puis "gambizzazione" (balle dans la jambe), une véritable leçon de violence programée (cf. définition). Les institutions lui attribuent une escorte policière mais la journaliste renonce car cela l'empêche de faire son métier à sa manière. Il s'agit par exemple de visiter les barons de la drogue à leur domicile... En septembre 1995, elle demande à l'un d'entre eux de justifier l'origine de ses revenus. Le gangster l'agresse physiquement et menace de violer son fils!

Véronica fait ce qu'aucun état européen à part l'Italie veut appliquer en matière de lutte contre le crime organisé : le renversement de la charge de la preuve (cf. La confiscation : le mot d'une spécialiste française).

La même année, Veronica Guérin reçoit le prix de la liberté de la presse mais cela ne la protège pas et elle est assassinée le 26 juin. Des milliers de personnes dont le président et les membres du gouvernement assistent aux funérailles. Il existe aussi
un film qui relate son histoire trés similaire à celle de Giancarlo Siani (cf. Cinémafia à Paris).

Le cas de Veronica Guerin est un paradigme de victime du crime organisé face à un Etat défaillant.
Veronica affrontait le crime organisé mais aussi la loi sur la diffamation bien plus protectrice des gangsters que de la liberté d'expression. Le chef du réseau John Gilligan n'a pas été condamné pour le meurtre en absence de loi type "association mafieuse" ; pas de loi sur les collaborateurs de justice alors c'est grâce à un «repenti», le premier en Irlande, que la justice a condamné un trafiquant d’héroine responsable de son meurtre. Suite à l'assassinat de Veronica, le gouvernement irlandais se dote d'une loi de saisie des avoirs pour les peronnes condamnées pour blanchiment de l’argent de la drogue. Mais il faudrait que ces biens soient directement affectés à la population sans quoi celle-ci n'aura jamais le sentiment que le crime ne paie pas
(cf. L’arme qui peut tuer la mafia : la réutilisation des biens confisqués)

Cf.
Journée de la liberté de la presse : merci Rosaria


Dodo la Saumure condamné à cinq ans de prison avec sursis pour proxénétisme


Le Français Dominique Alderweireld, dit "Dodo la Saumure", dont le nom a été cité dans l'affaire de prostitution du Carlton de Lille, est condamné à cinq ans de prison avec sursis en Belgique.
La présidente du tribunal correctionnel de Tournai a justifié cette peine par"l'incapacité totale d'amendement" de l'accusé de 63 ans, dont la compagne et associée, Béatrice Legrain, a dans le même temps été condamnée à trois ans de prison avec sursis.
Lors du procès très médiatisé en mars, la procureure de Tournai avait notamment requis une peine "proche" de dix ans de prison à l'encontre du proxénète de 63 ans et de "minimum cinq ans" pour sa compagne et associée Béatrice Legrain. Le ministère public avait également réclamé la confiscation de plusieurs millions d'euros qu'auraient rapportés les établissements gérés par Dominique Alderweireld entre 2000 et 2009 le long de la frontière franco-belge...Pour lire la suite...

lundi 25 juin 2012

Démantèlement d'un réseau international de contrefaçon de la marque Hermès


Le parquet de Paris a indiqué vendredi 15 juin, dans un communiqué, le démantèlement d'un réseau international de trafic de contrefaçon de produits de maroquinerie de la marque Hermès. "Les investigations ont permis de mettre en lumière une organisation criminelle internationale très structurée, avec un circuit de blanchiment complet, révélateur de l'attractivité représentée par la contrefaçon pour la criminalité organisée", rapporte le texte.
Une opération menée la veille et mobilisant plus d'une soixantaine d'enquêteurs de la section de recherche de Versailles et du Groupe d'intervention régional (GIR) des Yvelines a conduit à l'interpellation de 12 personnes en régions parisienne et lyonnaise. Ces arrestations concernent tous les niveaux de la chaîne - "têtes de réseau, fournisseurs, fabricants, distributeurs" -, y compris au sein de la prestigieuse maison de luxe, a précisé la justice...Pour lire la suite...

Un réseau de machines à sous démantelé dans le Sud-Est

MARSEILLE (AP) — Un important réseau de machines à sous a été démantelé en fin de semaine dans les départements du Var et des Bouches-du-Rhône, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête, confirmant une information du quotidien "La Provence".
Douze personnes avaient été interpellées en début de semaine et quatre d'entre elles, mises en examen pour "infraction à la législation sur les jeux et association de malfaiteurs", ont été écrouées.
Les investigations ont été menées sur commission rogatoire de la juge d'instruction du tribunal de grande instance de Toulon Rachel Isabey. Les principales "cibles" des enquêteurs, aux niveaux de responsabilités divers, ont été identifiées et arrêtées à Marseille, Fos-sur-Mer, Istres (Bouches-du-Rhône), Toulon, Fréjus, Saint-Cyr-sur-Mer (Var), mais aussi à Gargas (Vaucluse).
L'opération des gendarmes a eu lieu en collaboration avec les hommes du Groupement d'intervention régional (GIR) Provence-Alpes-Côte d'Azur, une structure pluridisciplinaire de lutte contre la grande délinquance...Pour lire la suitel

Versailles : les gendarmes démantèlent un réseau de cambrioleurs albanais

C'est un coup d'arrêt donné à la mafia albanaise. Sept hommes, âgés de 25 à 50 ans, ont été mis en examen hier à Versailles avant d'être écroués. La  leur reproche d'avoir entre 2011 et 2012 dans les Yvelines, Le Loir et Cher, Le Loiret, La Sarthe, La Marne et La Meurthe-et-Moselle commis plus d'une centaine de cambriolages dans le cadre d'une bande organisée. 
Les gendarmes de la section de recherches de Versailles enquêtent en équipe avec l'office central du lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) et le groupement du Loir et Cher sur ce réseau depuis plusieurs mois. La mafia Albanaise se caractérise comme ses cousines Italiennes par sa structure clanique. Ces membres ont traversé les frontières après l’effondrement du bloc. Ces malfaiteurs sévissent dans principaux domaines : le trafic d’héroïne, la prostitution et les cambriolages. Les forces de l’ordre ont noté la présence de ses organisations en Ile de , dans un peu dans l’Ouest et l’Est et surtout aux portes de l’Italie et sur la côte méditerranéenne... Pour lire la suite... 

Démantèlement d'un réseau de traite d'êtres humains à la frontière franco-suisse


Une cinquantaine de Roms ont été interpellés et neuf placés en garde à vue mardi et mercredi à Annemasse, dans le centre-est de la France, dans le cadre du démantèlement d'un réseau de traite des êtres humains opérant en Suisse et en France.
Tous issus du village roumain de Barbulesti (nord-est de Bucarest), la plupart des Roms interpellés sont "des petites mains qui récoltent de l'argent de diverses manières", à savoir la mendicité, des "escroqueries à la charité", des "petits vols", des braquages, a déclaré à l'AFP le commissaire d'Annemasse, Philippe Guffon.
Récolté à la fois en Suisse romande (cantons de Vaud, du Valais et de Genève) et en Haute-Savoie, cet argent était reversé à une dizaine de "chefs" installés à Annemasse, près de la frontière suisse et placés en garde à vue.
Eux-mêmes expédiaient ensuite l'argent à leur chef en Roumanie, à Barbulesti. "Les chefs de réseau étaient en France, les donneurs d'ordre en Roumanie et le réseau en Suisse romande et en Haute-Savoie", a résumé le commissaire...Pour lire la suite...

samedi 23 juin 2012

Le cinéma Antimafia arrive à Paris

CINEMOVEL 

Un cinéma libre sur des terres libérées de la mafia

in Paris

Avec Ettore  Scola pour réfléchir sur le rôle du cinéma "engagé" socialement




I. SAMEDI 23  JUIN 22H : "Ciném'antimafia"

10, Esplanade Pierre Vidal-Naquet
Université Paris VII 75013 PARIS  
Métro Bibliothèque François Mitterand

Voir Cinéma et mafia dans le petit dictionnaire énervé de la mafia
Ettore Scola
Projection du film Placido Rizzotto (sous-titré en français) de Pasquale Scimeca (syndicaliste assassiné en 1948).
En présence d'Ettore Scola, (président honoraire de Cinemovel) pour réfléchir sur le rôle du cinéma "engagé" socialement.
Cinemovel, "cinéma en mouvement", diffuse des films engagés dans des biens confisquées au mafias “Libre Cinéma en Terres Libres” sous l'égide de Libera dirigée par Don Luigi Ciotti.

II. DIMANCHE 24 JUIN 20H : Table ronde

 Salle des Fêtes de la Mairie 13ème Paris, 
Métro : ligne 5,6,7, arrêt : Place d’Italie.

Table Ronde « LE CINEMA ET L’ENGAGEMENT SOCIAL » avec Ettore Scola, Robert Guédiguian et Pasquale Scimeca dans le cadre de la semaine italienne.

A suivre :
- APERITIF ANTIMAFIA D’ETHICANDO à base de produits des coopératives de LIBERA TERRA issus des terres confisquées aux mafias.
- PROJECTION du court métrage inédit de Ettore Scola « 43/97 » et du film « una giornata particolare », reconnu comme l’un des chefs d’œuvre du réalisateur.

QUI?
L’étape parisienne est organisée en collaboration avec Ethicando - Goût et style 100% made in social et Focus In, au sein de la semaine italienne de Paris.

mardi 19 juin 2012

Un réseau de trafiquants de drogue démantelé entre Paris et Le Havre

Une dizaine de personnes ont été interpellées lors du démantèlement d'un réseau soupçonné d'avoir transporté plusieurs tonnes de résine de cannabis entre  et Le Havre, et quelque 110 kilos ont été saisis, a annoncé lundi le procureur de la République du Havre, Francis Nachbar. Outre la résine, évaluée à plus de 300 000 euros, la brigade des stupéfiants du Havre et du Groupement d'intervention régional (GIR) ont saisi sept voitures, environ 56 000 euros en liquide et 150 000 euros de biens divers. 
Ce réseau s'approvisionnait à Paris et transférait la résine au Havre dans un véhicule encadré de voitures ouvreuses et suiveuses, a précisé le procureur lors d'une conférence de presse...Pour lire la suite...

Marseille: un trafiquant de kalachnikov arrêté

Driss O., un homme de 25 ans, dont la voiture contenant une dizaine de fusils kalachnikov avait été retrouvée fin janvier à Marseille, a été arrêté dans une affaire d'enlèvement et de séquestration, a-t-on appris lundi de source proche de l'....
Dans la villa, ont été saisis un pistolet automatique, une kalachnikov, des munitions, environ 16 kg de résine de cannabis, du matériel de conditionnement de drogue et des liasses de billets pour un montant supérieur à 128 000 euros...Pour lire la suite

vendredi 15 juin 2012

Guadeloupe : une demi-tonne de cocaïne saisie sur un voilier


La découverte a eu lieu la semaine dernière. Le seul occupant du bateau, un Allemand, est sous les verrous.
Quelque 500 kg de cocaïne répartis dans 437 pains dissimulés sur un voilier naviguant au sud-ouest de la Guadeloupe ont été saisis par les douanes le 7 juin, le capitaine du bateau, un Allemand seul à bord, ayant été remis à la justice, annonce jeudi le ministère de l’Economie.
La drogue et le bateau ont été remis à l’autorité judiciaire, ajoute le ministère dans un communiqué.
Une seconde saisie, portant sur un volume de 400 kg de cocaïne a été réalisée le 11 juin sur un bateau naviguant dans la Manche par les douanes britanniques, grâce à un renseignement de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED)...Pour lire la suite...

Une “usine à billets” coulée


Il a fallu deux jours pour démanteler 
la plus grande fabrique de faux billets
 jamais découverte en France,
 habilement cachée dans un site
 industriel où plus de 9 millions d’euros 
ont été confectionnés depuis 2007.
Cette officine, d’où sont sortis en cinq ans « 350 000 faux billets de 20 et de 50 euros » est, en termes de volume et de qualité, est « la première de France et la deuxième d’Europe ». Dissimulée dans un site industriel d’un petit village discret entre Meaux et Chelles, elle a été démantelée mardi et mercredi après l’interpellation de « plusieurs dizaines de personnes » ces derniers mois, dont le contrefacteur. Ils encourent jusqu’à 30 ans de réclusion. Malgré les indications de ce dernier, la fabrique était si bien cachée qu’il a fallu « faire intervenir un géomètre » pour la découvrir enfin, derrière une double cloison et sous une dalle de béton.
Les faux billets, « de bonne facture », étaient réalisés non en offset, comme le plus souvent, mais à partir d’une chaîne graphique numérique. Ils étaient émis « à 90 % sur le territoire français, le reste dans les zones frontalières des pays riverains » et « distribués » par des gens du voyage. Au fil du temps, « plusieurs dizaines de personnes de cette communauté qui constituaient le réseau d’écoulement ont été interpellées » en région parisienne et dans des zones de moyennes agglomérations en province, mais « la difficulté de remonter les filières dans ces milieux-là » a fait que le contrefacteur lui-même n’a été interpellé que depuis « peu de temps ». Il s’agit d’un homme « d’une cinquantaine d’années, déjà connu des services de police et condamné pour fausse monnaie », selon des sources policières...Pour lire la suite...

Trafic de stupéfiants: coup de filet dans le monde de la nuit stéphanoise

Une quinzaine de garde à vue se sont succédé depuis le début de semaine au commissariat central de Saint-Etienne. Un patron d'établissement de nuit a été écroué pour usage, détention et cession de stupéfiants et trois placés sous contrôle judiciaire.
Les individus tombés cette semaine dans ce trafic de cocaïne et cannabis entre amis sont connus du monde de la nuit stéphanoise. Au final, sept personnes ont été présentées au parquet de Saint-Etienne, trois mises en examen et placées sous contrôle judiciaire. L’un des mis en cause, âgés de 22 ans, a été écroué.
Six établissements font l’objet d’une demande de fermeture, et cela même si parfois les responsables n’ont pas été personnellement impliqués...Pour lire la suite...

jeudi 14 juin 2012

Michel Koutouzis et Pascale Perez chez Ethicando

ETHICANDO
6 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris

CRIME, TRAFICS ET RESEAUX
Géopolitique de l'économie parrallèle

Chez ETHICANDO jeudi 14 juin à 20h : présentation du livre
Crime, Trafics et Réseaux  (Géopolitique de l’économie parallèle)
En présence des auteurs Pascale PEREZ,  docteur en géographie et  Michel KOUTOUZIS, historien et membre fondateur de l'Observatoire Géopolitique des Drogues (OGD puis OGC).

P. PEREZ est de 1994 à 1998 chargée du secteur Afrique à l’OGD où elle réalise les travaux cartographiques de l’Observatoire ; elle est co-auteur de l’Atlas mondial des drogues.

M. KOUTOUZIS est auteur de l’Atlas mondial des drogues désormais disponible ICI et a publié de nombreux ouvrages dont “L'Argent du djihad” sur les financements du terrorisme, “Entropie” un roman décrivant le monde des trafics pétroliers, ainsi que le "Que sais-je ?" sur le blanchiment.

Une soirée pour réfléchir ensemble sur le rôle joué par le crime organisé dans l’économie légale et par les trafiquants vis-à-vis d’un système dont ils ne sont plus en marge mais en sont le centre.

Lors d’un entretien avec un trafiquant en Albanie, ce dernier me fit remarquer

« qu’il était issu d’une société où le commerce en soi était interdit » : « Voyez-vous, ces temps sont révolus à jamais. Ne venez pas nous dire que le commerce est permis puis nous embrouiller avec des détails de produits interdits. L’offre et la demande, voilà la seule règle. »

En Arménie, un Vory z’akone septuagénaire me disait : « Je suis devenu millionnaire sous Staline, vous croyez que je vais perdre de l’argent maintenant ? »
En écho, un jeune trafiquant d’armes de la banlieue parisienne m’affirmait : « C’est un produit très prometteur. Et ne croyez pas que je parle en l’air. J’ai fait une étude de marché… »
Suspendus entre un discours capitaliste, une logique mercantile et une morale à la carte, ces hommes savaient avec qui ils parlaient. Mais ils estimaient que leurs contradictions n’étaient pas plus importantes que les miennes, et encore moins que celles des pouvoirs publics.

Il y a encore vingt ans, le discours consistait à affirmer :

« Si ce n’est pas moi qui le fait, ce sera un autre. » 

Ce n’est plus le cas.

« Sans nous, répètent-ils à l’unisson, plus de banques, plus de commerces… Le système s’effondrerait. » 

Ils ne se considèrent plus à la marge d’un système, mais en son centre hypocritement honteux… 

mardi 12 juin 2012

Le "dealer des stars" devant la justice


Mohamed Denfer est jugé pour trafic de drogue, blanchiment et association de malfaiteurs.
Son arrestation aux côtés de la chanteuse pop, Ophélie Winter, avait fait les choux gras de la presse en 2007. Lundi, c'est avec la justice que Mohamed Denfer a rendez-vous. Celui qu'on surnomme le "dealer des stars" comparaît devant le tribunal correctionnel de Nancy, en Meurthe-et-Moselle où il devra répondre de trafic de drogue, blanchiment et association de malfaiteurs. Agé de 50 ans, le malfaiteur est jugé aux côtés de sa sœur avocate, d'un de ses frères cadets et de trois autres prévenus.
Une vie de luxe sur la Côté d'Azur
Natif de Tourcoing, Mohamed Denfer est considéré comme l'une des figures du grand banditisme du nord de la France, dixit les enquêteurs de la police judiciaire de Lille et leurs collègues de l'Office des stupéfiants. Déjà fiché ou condamné pour vols à main armée, trafic de stupéfiants, escroquerie, en 2001, il quitte sa région natale et prend l'autoroute pour la Côte d'Azur. Il fréquente alors la jet set et mène grand train dans sa somptueuse villa de Saint-Raphaël...Pour lire la suite...

vendredi 8 juin 2012

Cambriolages : le "réseau" avait sa base à Limoges

Les enquêteurs de la gendarmerie ont interpellé, hier, 21 personnes issues d'Europe de l'Est en région parisienne et à Limoges. Elles sont soupçonnées d’avoir commis près de 200 cambriolages.
n coup d’arrêt à une filière de cambrioleurs venue des pays de l’Est a été porté hier matin, à Limoges. Au total, dix-sept personnes soupçonnées d’avoir commis entre 150 et 200 cambriolages sur toute la France depuis des mois ont été interpellées aux aurores dans plusieurs quartiers de Limoges.
Il était 6 heures quand une centaine de gendarmes ont investi des logements rue du Quai-Militaire, dans le quartier du Mas-Neuf, de Beaubreuil ou encore non loin de la cathédrale. Au total, une source proche de l’enquête confirme l’intervention de la gendarmerie conjointement avec des policiers, dans dix secteurs de Limoges.
Ces hommes d’origine géorgienne (quelques hommes d’origine arménienne ont également été arrêtés) viennent pour la plupart de la ville de Koutaïssi (voir encadré)...Pour lire la suite...

jeudi 7 juin 2012

Le FLNC revendique la nuit bleue sans menacer François Hollande

Il faut en faire des concessions avec la logique pour comprendre le sens des revendications du FLNC. Dans un communiqué à paraître in extenso dans le numéro du mensuel Corsicadu mois de juin, le groupe revendique à demi-mot les attentats survenus ces derniers jours. Assume la violence nocturne, mais dit ne pas menacer le pouvoir en place.
Dans un texte qui ressemble à une drôle de main tendue au gouvernement socialiste, les clandestins ont justifié leurs actions en reprenant les grands thèmes de leur idéologie : lutte contre la spéculation immobilière, dénonciation de la dérive mafieuse, appel à une solution politique. Tout en évoquant la« détresse » de la jeunesse corse. Citant parfois les valeurs de gauche et plus précisément l'héritage de François Mitterand, cité dans le texte, le positionnement du FLNC s'inscrit dans une démarche« d'attente ». Comme il l'avait écrit en décembre dans sa publication Ribellu, il renouvelle sa volonté que l'assemblée de Corse prenne des« mesures essentielles. »Et que l'État engage « un processus de règlement politique de la question nationale corse »...Pour lire la suite

mardi 5 juin 2012

Mardi 5 juin : deux auteurs chez Ethicando

 Mardi 5 JUIN
ETHICANDO 6, Rue de La Grange Aux Belles 75010
18H30 précise

Une rencontre avec Marcelle PADOVANI
journaliste et spécialiste de la vie politique italienne, auteur de la célèbre interview du Juge Falcone
« Cose di Cosa Nostra » 
récemment rééditée aux Editions La Contre Allée. 

 Mardi 5 juin 20H30 
Rencontre avec Thierry Colombié
spécialiste du crime organisé en France. 


ETHICANDO, haut lieu du made in social italien, où vous pourrez déguster les produits issus des terres confisquées aux mafias. 

Formule verre de vin + petite bruschetta = 5 euros Ethicando 6, Rue de La Grange Aux Belles 75010 Paris Tél : 0184061843 ethicando.com

Gràce à : Altritaliani, Libera international, GRASCODémocrates Paris, Fab. Nichi-Paris, Focus In, A.N.P.I, Asso C. Giuliani, Meetup BP,

lundi 4 juin 2012

Conférence : Corruption : 1982-2012 : rien a changé?

Paris, le 4 Juin 2012, 19H30 - 21H30 
Maison de l’Italie Cité Universitaire de Paris 7A rue Boulevard Jourdan, 75014 PARIS (RER Cité Universitaire) 

Les Amis de Beppe Grillo à Paris, NewropMag et FLARE en collaboration avec la Maison de l’Italie présentent : 

Corruption 1982-2012 : rien n'a changé? 
 Conférence – Débat 

Mario Vaudano, magistrat italien et OLAF (Office Européen de Lutte Antifraude) auteur d'un ouvrage collectif sur un énorme scandale de corruption sur lequel il a lui même enquêté entre 1979 et 1982 (d'oû le titre :-)
 
Eric Alt, magistrat, MEDEL (Magistrats Européens pour la Démocratie Et les Libertés) et de l’association Anticor. Auteur de l'esprit de la corruption.


Ethicando sera présent avec ses produits antimafia, qui redonnent dignité aux citoyens face à la prédation organisée en système. 

Pour informations et inscriptions 
Meet Up « Les Amis de Beppe Grillo à Paris » : meetupparis@gmail.com

dimanche 3 juin 2012

Deux truands français arrêtés après 25 ans de cavale

La Brigade Nationale de Recherche des Fugitifs (BNRF), assistée de la Brigade de Recherche et d’Intervention, a réussi à localiser Julien Baldacci, 56 ans, alors qu’il avait donné rendez-vous à ses proches sur le parking de l’Institut Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne). Les policiers ont eu la surprise de le voir en compagnie de son complice Yves Navarro, 54 ans. Un 22 Long-Rifle et 20.000 euros en liquide ont été trouvés sur Baldacci. Les deux hommes avaient été condamnés par contumace en mai 1996 à 20 ans de prison pour leur participation au braquage d’un fourgon blindé à Nice en décembre 1987 (butin de 9,2 millions de FRF, 1,4 million d’euros). Baldacci avait également été condamné à la prison à perpétuité, toujours par contumace, pour une tentative de braquage d’une banque de la Seyne-sur-Mer.http://www.leparisien.fr/

samedi 2 juin 2012

Un fugitif arrêté dans un camp du Val d’Oise

La Brigade Nationale de recherche des Fugitifs a interpellé Youssef B., 37 ans, dans un mobil home d’un camp des gens du voyage à Montmagny, dans le Val d’Oise. Il était recherché suite à sa condamnation en mars 2010 à 6 ans de prison en Martinique pour un trafic de cocaïne entre le Brésil et la France. Dans son mobil home, les policiers ont découvert un fusil de chasse calibre 12, des munitions, 2 grenades défensives, 12.000 euros en liquide, 30 grammes de cocaïne, une compteuse à billets et des montres de luxe. Dans un second mobil homme, une plantation de cannabis a été découvert (avec lampes à sodium et système de ventilation) : une trentaine de plants, 2 carabines 22 LR, des munitions, 10 grammes de cocaïne et 3 kg d’herbe ont été saisis. Un complice a également été arrêté.


Corse : attentat contre la villa d’une proche d’un ancien parrain

Un attentat a endommagé une villa à Lecci (nord de Porto Vecchio) lundi 28 mai vers 20h. De par la nature de l’explosif (du nitrate-fioul) et de la propriétaire du bâtiment (une corse d’une cinquantaine d’années domiciliée à Ajaccio) cet attentat se distingue de la vague d’une vingtaine d’explosions non revendiquées ou presque qui a touché l’île ces dernières semaines. Annie Andreu, la propriétaire, était une intime de Jean-Jérôme Colonna, considéré avant sa mort accidentelle en 2006 comme le principal parrain du sud de l’île. 
Source : Corse matin

Marseille : démantèlement d’un réseau structuré

La Brigade des Stupéfiants de Marseille, aidée de l’OCRTIS (Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants), a démantelé un réseau qualifié de « très structuré », implanté dans la cité HLM Campagne Lévêque dans le 15ème arrondissement de la ville. Une dizaine de personnes ont été interpellées. 60 kg de résine de cannabis, 60.000 euros en liquide, 3 pistolets automatiques et 1 kalashnikov ont été saisis. Le réseau contrôlait 4 halls d’immeubles. Les revendeurs portaient des masques de carnaval pour ne pas être identifiés par les clients.

Tentative d'homicide à Tiuccia : Sébastien Angelotti transféré à Marseille


Sébastien Angelotti a été pris pour cible alors qu'il rentrait chez lui, La Gourmandise, à TiucciaPhoto Michel Luccioni
 
Blessé par des tirs de fusil de chasse à 3 heures du matin, dans la nuit du jeudi 31 mai au vendredi 1 juin, alors qu'il rentrait chez lui après avoir fermé son restaurant, Sébastien Angelotti devra être opéré à Marseille. Dans un premier temps, on annonçait que son pronostic vital n'était pas engagé mais les médecins de l'hôpital de la Miséricorde, à Ajaccio, ont jugé nécessaire cette évacuation sanitaire dans un hôpital de Marseille au vue de la dégradation son état de santé. Sébastien Angelotti qui gérait le restaurant La Gourmandise à Tiuccia, était sorti de détention en février 2011. http://www.corsematin.com/


vendredi 1 juin 2012

Nouvelle tentative d'assassinat en Corse du Sud.

Tiuccia sur la commune de Casaglione,
se trouve dans le golfe de Sagone
Ce vendredi 1er juin, aux alentours de 3h10, Sebastien Angelotti, 34 ans, restaurateur à Tiuccia, petite station balnéaire située sur la commune de Casaglione en Corse du Sud, a été victime d'une tentative d'assassinat alors qu'il se trouvait à proximité de son restaurant. La victime était connue des services de police.

Blessé par balles, il a cependant réussi à se trainer jusqu'à l'intérieur de son établissement où il a pu être pris en charge puis transporté sur l'hôpital de la Miséricorde à Ajaccio, par son cuisinier présent sur les lieux. Les jours de la victime ne seraient pas, de source officielle, en danger.

Source : Corse matin