"L'Union européenne devrait favoriser... l'utilisation des patrimoines criminels confisqués au bénéfice de la communauté" cit. Commission européenne contre le crime organisé

mardi 7 août 2012

Marseille : derrière les kalachnikovs, l'industrialisation du trafic de drogues


Un jeune homme de 25 ans a été tué d’une rafale de kalachnikov alors qu’il se trouvait au pied d’un immeuble de la Cité des Lauriers. La victime est considérée comme un proche d'une génération montante de « caïds des cités ». Cela serait le seizième règlement de compte mortel sur l’ensemble de l’année : une violence régulière dont les chiffres (33 homicides en 2011, 32 en 2010) balaient le stéréotype de l'éternelle recrudescence et qui ne permet pas non plus de comprendre la réalité criminelle de la deuxième ville de France.

Quelques éléments de géopolitique : Marseille plaque tournante du trafic de stupéfiant

La cité phocéenne est une porte d'entrée historique par la mer comme par la route.C'est  un carrefour entre l'Italie (4 mafias) et l'Espagne (trait d'Union avec le Maroc et l'Amérique Latine). Les drogues entrent dans la péninsule ibérique et remonte par camion pour être distribuées à Marseille. Elles empruntent l'axe rhodanien ou rejoignent Milan, la capitale du crime organisé en Europe.
Le 29 juillet dernier, la police portugaise a intercepté un bateau en provenance du Maroc contenant 3 tonnes de résine de cannabis. Le trafic était organisé par des clans Galiciens et Portugais. Le 30 juillet, la police a démantelé un réseau de cocaïne lié au grand-banditisme (2 kg de cocaïne dissimulés dans une voiture et laboratoire de conditionnement et de coupage à Mimet) qui alimentait les cités de Marseille.
La suite : Atlantico

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