"L'Union européenne devrait favoriser... l'utilisation des patrimoines criminels confisqués au bénéfice de la communauté" cit. Commission européenne contre le crime organisé

dimanche 14 avril 2013

Ils alimentaient les cités en armes de guerre

Quelle saisie


Six personnes ont été interpellées, mardi, à Gonesse lors d'un vaste coup de filet dans le cadre d'un trafic d'armes de guerre .
Onze kalachnikov AK47, dix-sept armes de poing, trois pistolets mitrailleurs Scorpio, huit pistolets automatiques, vingt chargeurs avec munitions et cinq silencieux. Telle est la saisie effectuée par les enquêteurs lors de perquisitions réalisées à la suite d’un vaste coup de filet. Mardi, six personnes, dont cinq Serbes de Bosnie, ont été interpellées, à proximité d’un hôtel de Gonesse par le Groupe d’observation et de surveillance Île-de-France (Gosif) de la gendarmerie et le Gign. Une opération réalisée dans le cadre d’une enquête sur l’importation d’armes en pro- venance de Bosnie. Ces armes étant destinées à alimenter les cités du Val- d’Oise et de Seine-Saint-Denis.
Technique du “Go fast”

Sacré stock!

En octobre 2012, la section de recherches de Versailles a connaissance d’un trafic d’armes de guerre en provenance des pays de l’Est se déroulant à Gonesse. Les armes seraient destinées à des jeunes de cités de Seine-Saint-Denis et du Val-d’Oise. Une information judiciaire est ouverte auprès d’un magistrat instructeur de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris en février dernier. Pour transporter les armes, les trafiquants utilisaient une méthode pratiquée par les trafiquants de drogue, celle du “Go fast” : une voiture ouvreuse et une voiture porteuse roulent à grande vitesse en direction de leur objectif. Pour dissimuler leur marchandise, les trafiquants avaient aménagé une cache dans leur voiture. Les trafiquants auraient ainsi effectué plusieurs voyages, avec une quinzaine de voitures différentes. Achetées entre 150 et 300 euros l’unité dans les pays de l’Est, les kalachnikov étaient revendues entre 1 500 et 2 000 euros.
Mercredi matin, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’est rendu à la gendarmerie de Roissy-en-France où il s’est fait présenter les armes saisies. Source...

Contre les biens mal acquis : la réutilisation des biens confisqués
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